Créer dans l'éthique
Capitalisme sauvage
Parce que la mondialisation de l’économie favorise la délocalisation de la production dans les pays à bas coût de main d’œuvre, peu regardants sur les conditions de travail et la pollution environnementale.
Mutation des emplois
Parce que la quête de l’épanouissement personnel va transformer en profondeur le travail des cols bleus et blancs à l’heure ou l’IA remet en cause la suprématie de l’intelligence humaine.
Hyper consumérisme
Parce qu’à confondre plaisir et bonheur, notre frénésie de l’avoir au dépend de l’être, nous transforme en acheteurs compulsifs, insatiables et insatisfaits à la fois bourreaux et victimes du système.
Concentration des richesses
Parce qu’au rythme actuel de la montée des inégalités de revenus, la part du patrimoine des 0,1 % les plus riches sera équivalente à l’ensemble des revenus de la classe moyenne mondiale d’ici 2050.
Renaissance des Communs
En favorisant l’avènement d’un nouveau paradigme économique à travers la promotion de l’entrepreneuriat social, dont la mission n’est pas l’enrichissement personnel mais l’interêt général au service du bien commun.
Complémentarité des intelligences
En travaillant de manière enrichissante avec toutes les formes formes d’intelligence, qu’elles soient humaines, animales, végétales ou artificielles dans le respect de leurs différences.
Consommation responsable
En conscientisant chacun d’entre nous dans nos actes d’achats, pour orienter nos choix vers une consommation plus qualitative incluant la prise en compte du travail, de l’environnement, la protection sociale et le transfert des bénéfices.
Répartition des richesses
En mesurant différemment la richesse créée au niveau mondial et en la redistribuant de manière plus équitable grâce à une lutte contre la fraude fiscale ainsi que la mise en place de nouvelles formes de rémunération et taxations.
Découvrez les pionniers Shamengo
qui créent dans l'éthique !
Jonathan Wilker
Un des travaux de l’équipe de recherche auquel appartient Jonathan Wilker fait appel à la biologie marine pour fabriquer de nouveaux matériaux adhésifs. L’objectif est de comprendre comment certains animaux marins, en particulier les moules et les huitres adhèrent aux surfaces dans un environnement humide. Les observations indiquent que les moules produisent un fluide protéique qui, se mélangeant aux ions métalliques en provenance de l'eau de mer, se transforme en une colle très puissante. La prochaine génération d'adhésifs polymères issue de ces recherches, non toxique, de forte adhérence même en milieu humide (comme celui du corps humain) sera particulièrement destinée au domaine chirurgical pour remplacer sutures ou vis biomédicales, ou bien encore à certains soins dentaires. Le biomimétisme, un allié précieux pour la médecine !